25.03.2021

L’avis d’un expert sur la durabilité des marquages routiers par enduit à froid

En tant que Business Manager Road Markings & Infra Benelux, Hans Huijink est responsable de ces deux segments à la fois chez Triflex Pays-Bas et Belgique. «En me basant sur les évolutions et les besoins du marché, je formule des objectifs qui me permettent d’orienter nos activités dans le sens d’un résultat optimal et d’une saine croissance. À cet égard, l’innovation et la durabilité sont d’importants leviers de motivation», explique Hans.

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Enduit à froid ou à chaud?

D’après Huijink, les marquages routiers thermoplastiques sont encore la norme en Belgique. «Contrairement à l’Allemagne, où les enduits à froid sont devenus la solution de prédilection. Ces préférences ont évolué au fil du temps et varient selon le pays. Les enduits à froid bicomposant ont désormais leur place comme marquages routiers et solution alternative aux thermoplastiques. Qui plus est, ils gagnent clairement du terrain à l’égard de la nécessité et de la recherche de renouvelabilité.

«Nous pouvons affirmer que l’enduit à froid est plus résistant à l’usure et plus durable. Et une durée de vie fonctionnelle plus longue est évidemment favorable à l’environnement. De plus, comme les enduits à froid s’usent nettement moins vite, ils peuvent souvent être appliqués en couches moins épaisses. Les enduits à chaud s’usent de façon constante et sont normalement appliqués en couche de 3,0 mm. Pour un enduit à froid, une couche de 2,0 mm, voire de 1,5 mm est généralement suffisante. Conséquence directe, on utilise moins de kilos de matériau. Et moins de matériau, signifie une charge moindre pour l’environnement lors de l’extraction des matières premières, de la production, du transport et de l’application. Autre chose: l’usure constante de l’enduit à chaud pollue beaucoup plus l’environnement avec des particules et des microplastiques que dans le cas d’un enduit à froid », poursuit Hans Huijink. 

L’application d’un enduit à froid

«Sur le plan de l’application, l’enduit à froid l’emporte également sur l’enduit à chaud pour ce qui est de la renouvelabilité», ajoute Hans. «Le thermoplastique est un solide qui doit être chauffé à environ 180°C pour passer à l’état liquide. Il faut pour cela brûler du gazole, avec bien sûr les émissions de CO2 qui s’ensuivent. Un enduit à froid bicomposant est une résine liquide à laquelle on ajoute un durcisseur. Il ne suppose donc pas de combustion ni d’émissions de CO2. Pour le reste, les enduits tant à froid qu’à chaud ne contiennent pas de solvants. »

Circularité et renouvelabilité vont de pair

«La circularité est un élément important de la renouvelabilité. Alors que le revêtement à chaud doit être éliminé séparément par fraisage du vieux revêtement routier et évacué comme déchet de construction, le revêtement à froid est entièrement recyclable. Il s’agit d’une matière inerte, qui est fraisée avec le vieux revêtement routier, puis introduite sous forme de granulats dans le processus de recyclage de l’asphalte. Sur l’échelle de la circularité, l’enduit à froid se classe très bien grâce à sa nature recyclable», ajoute Hans Huijink.

Un processus de production hypermoderne

«Les enduits à froid bicomposant Triflex sont fabriqués dans une installation de production dernier cri hypermoderne qui privilégie la renouvelabilité. L’efficacité du processus de production, la limitation des déchets et émissions, la récupération de chaleur et la réduction de la consommation d’énergie sont tous d’importants facteurs intégrés qui contribuent à nos efforts en faveur de l’environnement. Tout bien considéré, ce produit de marquage routier est le bon choix dans le cadre de la renouvelabilité et va devenir le matériau de référence pour cette application», conclut Hans Huijink.

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